Dòng Nội dung
1
La construction à datif épistémique: une structure modale ou évldentielle? / Marleen Van Peteghem. // Langages. 2014, Vol. 193.
2014
p. 99-112.

La « construction à datif épistémique » (cf. Je lui trouve du charme) est généralement décrite comme une structure de la prédication seconde. Cet article examine si les verbes qui entrent dans cette structure fonctionnent par rapport à la prédication seconde comme des marqueurs modaux épistémiques, comme le suggère le terme proposé par N. Ruwet (1982), ou plutôt comme des évidentiels. Une étude de corpus de six verbes représentatifs montre que la prédication première tend à jouer un rôle secondaire au niveau discursif. Elle fonctionne alors comme un marqueur évidentiel plutôt que modal exprimant la source d’un jugement subjectif ou d une perception personnelle, qui est souvent le locuteur mais pas nécessairement. Néanmoins, dans beaucoup d’autres cas, la prédication premièfre est également discursivement première et ne fonctionne alors pas comme un marqueur modal ou évidentiel.

2
La théorie modale de la polyphonie et les constructions conditionnelles prédictives en “si”. / Hans Kronning. // Langages. 2014, Vol. 193.
2014
p. 17-32.

Dans cet article, nous étudions les constructions conditionnelles prédictives en Si P, Q dans le cadre de la théorie modale de la polyphonie (la TMP). L’idée fondamentale de cette théorie est que les contenus sémantiques constitutifs de la polyphonie - les « points de vue » - sont articulés en un modus « montre » et un dictum véridicible. La TMP nous permet d’expliquer la recevabilité variable d’un certain nombre d’enchaînements diaiogiques auxquels pourraient donner lieu les conditionnelles prédictives. Ainsi, nous pouvons repérer certaines proprietes rarement ou jamais observées ou théorisées des constructions conditionnelles prédictives.

3
Les noms d idéalités et la modalité: marquage dune opposition. / Nelly Flaux, Dejan Stosic. // Langages. 2014, Vol. 193.
2014
p. 128-142.

In this paper, we apply the category of modality to the class of nouns. Understood in its original sense, i.e. as an evaluation of objects in terms of true/false, beautiful/ugly or good/bad, modality is used here as one of a series of criteria for classifying a particular kind of nouns, which we call “ideality nouns” (IdN) following Husserl (e.g. sonata, poem, engraving, theorem). Such nouns refer to those objects that are endowed with a spiritual content supposed to be interpreted by humans. The three modal oppositions mentioned above, combined with other linguistic parameters, allow us both to well establish the distinction between IdNs denoting “free idealities” (e.g. theorem, number, triangle) and IdNs denoting “bound idealities” (e.g. symphony, novel, painting) and to refine the classification of the class itself.