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Des actions de papier à celles de chair et d’os. De l’éthologie à la sémiotique du comportement / Ivan Darrault-Harris
// Langages nº 213 (1/2019) 2019p. 43-55 Après avoir construit des modèles sémiotiques capables de rendre compte de la syntagmatique des actions « de papier » (ainsi le parcours génératif et le schéma narratif), Greimas prévoyait une extrapolation aux actions bien réelles, de la responsabilité de sujets non point de discours mais bien de chair et d’os. Nous avons relevé, avec son aide, ce défi et avons pu, depuis plus de trois décennies, construire une sémiotique du comportement naturel capable d’interpréter de manière originale les résultats des éthologues, en visant l’édification et le partage d’un métalangage devenant idéalement le bien commun des sciences humaines, selon le voeu initial de Greimas. C’est bien l’investigation de l’ontogenèse précoce du sujet humain, abondamment exemplifiée ici, qui semble un espace de recherche idéal, au croisement dynamique des interrogations des cliniciens et des réactualisations conceptuelles sémiotiques.
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Notes pour une archéologie du vivant / Alessandro Zinna
// Langages nº 213 (1/2019) 2019p.17-29 Les systèmes de communication biologique remontent aux origines de la vie. Depuis les bactéries, il y a 3,7 milliards d’années, procédant par la diversification d’un même substrat biologique (Thom 1981), la communication des vivants n’a fait que se complexifier. Plutôt que constater la simple homologie structurale dans les systèmes de communication des vivants (Bertrand & Canque 2011), l’hypothèse archéologique ici proposée essaie de saisir la continuité évolutive commune à tous les organismes. Le paradigme des vivants traverse plusieurs domaines scientifiques. Nous nous proposons de repenser cette continuité transversale aux sciences en revenant sur le débat entre linguistique et éthologie à propos de la distinction entre communication animale et humaine. L’essai se termine en questionnant la sémiotique structurale sur la possibilité d’accueillir une sémiotique du vivant.
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Sémiotique, littérature et nouvelle herméneutique : Pour une approche formelle et engagée / Denis Bertrand
// Langages nº 213 (1/2019) 2019p. 67-77 Dans son rapport avec la théorie littéraire, la sémiotique occupe la position inconfortable de « science » : son formalisme structural l’aurait disqualifiée. Sur cette base historique, l’article propose une confrontation entre le courant critique contemporain ici nommé « nouvelle herméneutique » et les développements actuels de la sémiotique. L’expérience sensible de la lecture n’est pas ignorée non plus de sa quête du sens dans les propriétés du langage. Après le tournant phénoménologique de la sémiotique, on montre que le concept de « structure » intègre le sensible à travers la triple suspension – référentielle, différentielle et subjectale – qui le définit. En se tenant au plus près du langage, dans son immanence même, la théorie du discours rejoint la création littéraire, s’impliquant dans le réel et dans la dimension politique qui lui est inhérente. Le travail formel de Greimas sur la poésie lithuanienne est, selon l’exemple qui clôt l’article, inséparable de son engagement pour l’indépendance de son pays.
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