Dòng Nội dung
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De l’œuvre d’art à l’objet patrimonial / Jese Davallon. // Communication & Langages No 202/2019-Décembre
2019.
p. 133-152.

Comment la lecture de L’Œuvre de l’art aide-t-elle à comprendre le statut de l’objet patrimonial ? Un retour sur l’emprunt de l’opposition entre autographie et allographie montre sa fécondité pour une définition du patrimoine. Certaines caractéristiques communes aux œuvres allographiques et au patrimoine immatériel suscitent trois questions : légitimité du transfert de l’approche de l’œuvre à l’objet patrimonial ; pertinence de l’emprunt de la distinction entre autographie et allographie ; apport de la démarche ontologique de Genette à l’étude de l’objet patrimonial. Similitudes et différences sont ainsi mises en lumière, notamment entre fonction artistique et patrimonialisation. La démarche de Genette aide ainsi à faire apparaître la spécificité des deux types de patrimoine et le rôle de l’institution dans la définition de l’objet patrimonial.

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De quelques impensés de la patrimonialisation des sciences à travers les attributions de noms de chercheurs / Robert Boure. // Communication & langages No 199, 2019/1
2019.
p. 5-20.

Mettre en patrimoine des figures de chercheurs à travers l'attribution de leurs noms à des « lieux » (institutions, bâtiments, locaux), c'est tenter de les faire échapper à l'usure du temps et de les faire circuler dans le temps. Or toute circulation est un déplacement qui entraîne des transformations, notamment dans les représentations de ces dernières. À moyen et à long terme, les traces (plaques mémorielles, stèles…) non réactivées peuvent s'effacer, disparaître ou plus simplement ne plus faire sens pour les publics qui fréquentent ces lieux. D'autant que les figures des chercheurs peuvent être instrumentalisées, notamment au service de la signalétique et/ou de la communication institutionnelle.

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De quelques impensés de la patrimonialisation des sciences à travers les attributions de noms de chercheurs / Robert Boure. // Communication & Langages No 199/2019-Mars
2019.
p. 5-20.

Mettre en patrimoine des figures de chercheurs à travers l'attribution de leurs noms à des « lieux » (institutions, bâtiments, locaux), c'est tenter de les faire échapper à l'usure du temps et de les faire circuler dans le temps. Or toute circulation est un déplacement qui entraîne des transformations, notamment dans les représentations de ces dernières. À moyen et à long terme, les traces (plaques mémorielles, stèles…) non réactivées peuvent s'effacer, disparaître ou plus simplement ne plus faire sens pour les publics qui fréquentent ces lieux. D'autant que les figures des chercheurs peuvent être instrumentalisées, notamment au service de la signalétique et/ou de la communication institutionnelle.