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Dossier en débats : questionner les relations des chercheurs aux acteurs et aux pratiques de l’Éducation aux médias et à l’Information (EMI) / Isabelle Féroc Dumez, Marlène Loicq, Aude Seurrat.
// Communication & Langages No 201/2019-September 2019.p. 31-40. Depuis les années 1980, dans plusieurs parties du monde, un mouvement pédagogique pour éduquer les jeunes aux médias s’est constitué. Si les fondements de cette éducation aux médias s’ancrent dans des enjeux partagés (former des publics conscients et critiques dans leurs usages médiatiques, quels qu’ils soient), une multitude d’approches ont vu le jour, généralement guidées par les représentations que les éducateurs ont des jeunes et de leurs relations avec les médias.
Se développent alors deux mouvements parallèles qui conduiront à l’éducation aux médias telle qu’elle se présente aujourd’hui. D’un côté, une éducation critique aux médias qui sera, dans la majorité des cas, portée par une volonté d’armer les jeunes face aux effets néfastes supposés des médias. Et de l’autre, une éducation par les médias qui utilisera les supports et contenus médiatiques à des fins didactiques. Finalement, c’est dans une approche plus ouverte et complexe que le champ de l’éducation aux médias trouvera son socle, porté à l’international par des instances comme l’Unesco ou la Commission européenne, implanté au niveau national de manière plus ou moins formelle dans les politiques éducatives, et développé plus localement par le champ associatif (associations d’usagers des médias, d’éducation populaire, de cinéphiles, etc.). L’éducation aux médias est ainsi fondée sur une connaissance de l’environnement médiatique et de ses fonctionnements dont il est important d’informer les publics. Elle se construit selon une approche critique inspirée des pédagogies et théories critiques visant un apprentissage assez procédural, notamment dans la recherche d’informations
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La force intermédiale du film en classe de FLE au Japon / Sanae Harada
// Les Langues Modernes No 1/2019-113e 2019p. 55-64 Dans cet article, nous analyserons la force intermédiale du film dans le contexte de l’enseignement du FLE au Japon, une force qui ne se limite pas à la médiation technique mais qui influe également sur la médiation humaine, c’est-à-dire sur le discours de l’enseignant et de l’apprenant. Nous expliciterons cette intermédialité en prenant à l’appui les propos recueillis auprès de 48 apprenants japonais après le visionnement d’un film.
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