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La bande dessinée, une intelligence subversive. Pascal ROBERT, Villeurbanne, Presses de l’Enssib, 2018, 311 p. / Elsa Tadier
// Communication & langages 2020/1 (N° 203) United States : PUF, 2020p.199-201 Attention, spoiler : « […] un dessin de bande dessinée […] vaut bien intellectuellement une analyse sociologique complexe » (p. 282). C’est par ces mots que se termine le récent ouvrage de Pascal Robert, La bande dessinée, une intelligence subversive, paru en 2018 aux Presses de l’Enssib. Un titre en couverture, une phrase conclusive : les deux venant sciemment heurter une certaine tendance du discours scientifique à s’arroger la faculté réflexive. Ces deux « seuils » du livre suffisent ainsi à condenser le projet de l’auteur, avec la capacité synthétique qui le caractérise : celui d’analyser « l’efficacité communicationnelle » de la BD et, de manière liée, la dimension politique qu’elle suppose, « puisqu’il s’agit [pour elle] de s’adresser au plus grand nombre » par l’accessibilité de son discours (p. 14).
Il n’est donc pas étonnant que la préface de l’ouvrage ait été confiée à Emmanuël Souchier, à l’origine des théories de « l’infra-ordinaire » et de l’« énonciation éditoriale ». Ce choix concourt tacitement à inscrire la bande dessinée dans le champ du minoré, de l’invisibilisé, et à annoncer une réflexion sur sa capacité à mobiliser ses propres cadres instituants pour signifier.
Pour ce faire, l’analyse de Pascal Robert ne repose pas que sur des cas attendus de BD « qui se voudraient intellectuelles » (p. 17) et qui mettraient en scène leurs propres conditions d’expression. Non sans plaisir, l’auteur s’appuie aussi sur d’autres exemples (allant de Töpffer à Toppi, en passant entre autres par McCay, Franquin, Hergé, Pratt, Tardi, Peeters et Schuiten, Marc-Antoine Mathieu, Chris Ware…)…
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