Dòng Nội dung
1
Formes moyennes oppositives et non oppositives. Brèves notes sur le grec ancien. / Tronci Liana. // Langages. 2014, Vol. 194.
2014
p. 35-47.

Cette étude porte sur la relation entre l’opposition des diathèses, d’une part, et leurs manifestations morphologiques au niveau de la voix en grec ancien, d’autre part. C’est en particulier l’opposition des flexions (active vs moyenne) qui caractérise les trois systèmes temporels-aspectuels du présent, de l’aoriste et du futur que nous envisageons ici. Malgré les ressemblances formelles, les valeurs des flexions ne sont pas identiques partout, du fait que leurs rapports peuvent varier aux niveaux combinatoire et oppositif. Notamment, l’opposition des flexions est neutralisée dans les formes verbales affixées de l’aoriste et du futur, où, en combinaison avec les affixes --/--, la flexion est active à l’aoriste et moyenne au futur. Cet article donne une description ordonnée de cette différence qui n’est pas due au hasard et qui se montre, en revanche, cohérente avec d’autres différences entre les deux systèmes.

2
La structure phonologique des marqueurs flexionnels de l’imparfait de l’indicatif du français / Nicola Lampitelli. // Langages. 2015, Vol. 198.
2015
p. 91-107.

Cet article illustre, à l’aide des formes verbales de l’imparfait de l’indicatif du français, les traits principaux d’un cadre analytique fondé, d’une part, sur la Morphologie Distribuée et, d’autre part, sur la Théorie des Éléments et le modèle CV. Il est proposé que chaque morphème soit associé à un exposant phonologique unique. Cet exposant s’applique à toute occurrence du même morphème à l’intérieur du paradigme flexionnel. Chaque forme fléchie est décomposée en unités minimales, chacune correspondant à un noeud terminal de l’arbre syntaxique. La forme de surface des morphèmes est donc le produit de l’interaction entre les opérations phonologiques et les positions syntaxiques. À ce titre, la phonologie occupe une place centrale dans la formation des mots.