Dòng Nội dung
1
Formes moyennes oppositives et non oppositives. Brèves notes sur le grec ancien. / Tronci Liana. // Langages. 2014, Vol. 194.
2014
p. 35-47.

Cette étude porte sur la relation entre l’opposition des diathèses, d’une part, et leurs manifestations morphologiques au niveau de la voix en grec ancien, d’autre part. C’est en particulier l’opposition des flexions (active vs moyenne) qui caractérise les trois systèmes temporels-aspectuels du présent, de l’aoriste et du futur que nous envisageons ici. Malgré les ressemblances formelles, les valeurs des flexions ne sont pas identiques partout, du fait que leurs rapports peuvent varier aux niveaux combinatoire et oppositif. Notamment, l’opposition des flexions est neutralisée dans les formes verbales affixées de l’aoriste et du futur, où, en combinaison avec les affixes --/--, la flexion est active à l’aoriste et moyenne au futur. Cet article donne une description ordonnée de cette différence qui n’est pas due au hasard et qui se montre, en revanche, cohérente avec d’autres différences entre les deux systèmes.

2
Pourquoi l’appelle-t-on moyen ? Apollonius Dyscole et les « figures moyennes» ./ BENEDETTI Marina. // Langages. 2014, Vol. 194.
2014
p. 9-20.

Cette étude reconstruit une étape cruciale – et largement méconnue – du développement de la notion de μεσότηc moyen dans la grammaire ancienne, en revisitant la notion de coïncidence de diathèse proposée par Apollonius Dyscole. La tradition successive a hérité et, en même temps, mal interprété la doctrine d’Apollonius, en produisant une variété d’observations et de définitions parfois étranges. D’une façon générale, on voit bien qu’à la μεσότηc n’est attribuée aucune fonction spécifique : la question qui fonde la réflexion sur la μεσότηc est l’indétermination du rapport entre signifiant et signifié.