Dòng Nội dung
1
La recherche sur les écritures : Un dialogue entre linguistique, sémiotique et anthropologie / Isabelle Klock-Fontanille // Langages nº 213 (1/2019)
2019
p. 29-43

La recherche sur les écritures est restée longtemps inféodée à la linguistique et cantonnée à une conception phonocentriste, téléologique et ethnocentriste. Depuis un certain nombre d’années, elle s’est trouvée renouvelée grâce à une approche conjointe entre sémiotique, anthropologie et une conception revisitée de l’approche linguistique. Nous analyserons un certain nombre d’exemples à l’aune de ce dialogue.

2
Sémiotique et psychanalyse : L’univers thymique comme enjeu / Waldir Beividas // Langages nº 213 (1/2019)
2019
p. 55-65

Ce texte concerne le champ de la sémiotique de Greimas et celui de la psychanalyse de Freud et de Lacan. Le texte a pour but, d’un côté, de montrer les difficultés d’un dialogue et d’une recherche d’interface entre ces deux domaines de la signifiance et du psychisme humain et, de l’autre, d’indiquer quelques suggestions théoriques et tactiques pour les surmonter. À partir du moment où Lacan a émis la fameuse thèse selon laquelle l’inconscient était « structuré comme un langage » – ce qui indiquait, selon lui, le vrai sens d’un « retour à Freud » –, cette thèse a édifié une passerelle heuristique et légitime pour des études communes entre le champ du langage et celui de l’inconscient, entre les passions (le coeur de la sémiotique des affects) et les pulsions (le coeur de la psychanalyse de l’inconscient).

3
Sémiotique, littérature et nouvelle herméneutique : Pour une approche formelle et engagée / Denis Bertrand // Langages nº 213 (1/2019)
2019
p. 67-77

Dans son rapport avec la théorie littéraire, la sémiotique occupe la position inconfortable de « science » : son formalisme structural l’aurait disqualifiée. Sur cette base historique, l’article propose une confrontation entre le courant critique contemporain ici nommé « nouvelle herméneutique » et les développements actuels de la sémiotique. L’expérience sensible de la lecture n’est pas ignorée non plus de sa quête du sens dans les propriétés du langage. Après le tournant phénoménologique de la sémiotique, on montre que le concept de « structure » intègre le sensible à travers la triple suspension – référentielle, différentielle et subjectale – qui le définit. En se tenant au plus près du langage, dans son immanence même, la théorie du discours rejoint la création littéraire, s’impliquant dans le réel et dans la dimension politique qui lui est inhérente. Le travail formel de Greimas sur la poésie lithuanienne est, selon l’exemple qui clôt l’article, inséparable de son engagement pour l’indépendance de son pays.

4
Structure et sens en musique : Dialogue avec Greimas / Márta Grabócz // Langages nº 213 (1/2019)
2019
p. 79-92

L’article traitera du sens, de la structure et de la place de la sémiotique musicale dans la musicologie actuelle. La musicologie correspondant à « l’étude scientifique de la musique », plusieurs aspects de l’analyse musicale sont d’emblée en résonance avec la sémiotique structurale et la sémantique qui la sous-tend. On évoquera « le problème » lié au concept de « signification musicale » et l’évolution du concept grâce à la sémiotique de Greimas et à la théorie des topiques. Les méthodes de la sémiotique textuelle de Greimas ont considérablement enrichi l’analyse de la musique : on présentera les outils opérationnels et leur apport à la compréhension des stratégies compositionnelles.

5
Vieillir, cette affreuse chose : Les autoportraits de Roman Opalka et Maria Lassnig / Anne Beyaert-Geslin. // Communication & Langages No 199/2019-Mars
2019.
p. 147-161.

Comme l'a indiqué naguère Locke, les signes et les images nous sont indispensables pour mémoriser et partager les expériences. En mettant en discours ce qui resterait sans eux, insaisissables, ils accomplissent la part positive d'une médiation. C'est ainsi qu'ils saisissent le temps au passage et le mettent en discours. L'article compare les autoportraits photographiques de Roman Opalka et les autoportraits peints par Maria Lassnig avec une méthodologie sémiotique pour comprendre comment, en faisant signifier des traces, ils relèvent à la fois le défi de la représentation du vieillissement et le partage de son expérience. Ceci permet de préciser les contributions du médium à cet « effet de temps » et de définir deux formes de vie contraires.